La crise du Darfour est un conflit qui se déroule dans cette région de l'ouest du Soudan. Les deux principaux protagonistes sont d'une part l'armée soudanaise, et la milice janjaweed, recrutée principalement parmi les tribus du nord, les Rizeigat, et d'autre part plusieurs autres groupes rebelles, notamment le Mouvement de Libération du Soudan et le Mouvement pour la Justice et l'Egalité, qui recrutent principalement dans les ethnies Fur, Zaghawa et Massaleit. Le gouvernement soudanais, qui publiquement dénie tout soutien au mouvement janjaweed, a fourni de l'argent et une assistance à cette milice et a participé avec elle à des attaques conjointes contre les tribus occupant les territoires sur lesquels les rebelles du Darfour trouvent leurs soutiens. Le conflit a débuté en février 2003. A la différence de la seconde guerre civile soudanaise, qui a opposé les musulmans du nord aux chrétiens et animistes du sud, presque tous les combattants et les victimes du Darfour appartiennent à la première catégorie.
Les attaques du gouvernement et des Janjaweed contre la population civile non-Baggara ont provoqué une crise humanitaire majeure. Il y a plusieurs évaluations du nombre de morts, qui tournent toutes autour de plusieurs centaines de milliers. Les Nations Unies pensent que l'on peut chiffrer à 450 000 les personnes tuées dans les combats ou mortes de maladies. La plupart des ONG parlent de 200 000 à 400 000 victimes, en se basant sur les données de la Coalition pour la Justice Internationale, qui ont depuis été reprises par les Nations Unies. Le gouvernement soudanais reconnaît quant à lui le chiffre de 9 000 tués, on s'en doute très sous-estimé... en octobre 2006, on montait à 2,5 millions le nombre de personnes déplacées par la guerre. Le gouvernement soudanais a réussi à contrôler l'information en emprisonnant ou en assassinant les témoins depuis 2004 et en détruisant les preuves comme ces dérangeantes fosses communes, oblitérant leur valeur "légale". Par ailleurs, en obstruant et en arrêtant les journalistes, le gouvernement soudanais a été capable de dissimuler ce qui se passait réellement sur le terrain. Les médias de masse ont à nouveau décrit ce conflit comme un "nettoyage ethnique" et un"génocide" et le font encore sans hésitation. Le gouvernement des Etats-Unis lui-même l'a affirmé, bien que les Nations Unies l'aient récusé. En mars 2007, la mission de l'ONU accuse le gouvernement soudanais d'orchestrer et de prendre part à de "grandes violations" au Darfour et appelle à une action internationale de toute urgence pour protéger les civils sur place.
Après des combats très durs en juillet et août 2006, le conseil de sécurité des Nations Unies approuve, le 31 août 2006, la résolution 1706 qui prévoit le déploiement d'une force de 17 300 casques bleus destinée à remplacer la force mal payée et mal équipée de l'Union Africaine, qui compte 7 000 hommes pour maintenir la paix au Soudan. Le Soudan s'oppose fortement à ce projet et affirme que cette force serait considérée comme une troupe d'occupation étrangère. Le jour suivant, l'armée soudanaise lance une offensive de grande ampleur dans la région. Dans le même temps, le conflit devient part intégrante de la plus vaste guerre en Afrique Centrale.
Les attaques du gouvernement et des Janjaweed contre la population civile non-Baggara ont provoqué une crise humanitaire majeure. Il y a plusieurs évaluations du nombre de morts, qui tournent toutes autour de plusieurs centaines de milliers. Les Nations Unies pensent que l'on peut chiffrer à 450 000 les personnes tuées dans les combats ou mortes de maladies. La plupart des ONG parlent de 200 000 à 400 000 victimes, en se basant sur les données de la Coalition pour la Justice Internationale, qui ont depuis été reprises par les Nations Unies. Le gouvernement soudanais reconnaît quant à lui le chiffre de 9 000 tués, on s'en doute très sous-estimé... en octobre 2006, on montait à 2,5 millions le nombre de personnes déplacées par la guerre. Le gouvernement soudanais a réussi à contrôler l'information en emprisonnant ou en assassinant les témoins depuis 2004 et en détruisant les preuves comme ces dérangeantes fosses communes, oblitérant leur valeur "légale". Par ailleurs, en obstruant et en arrêtant les journalistes, le gouvernement soudanais a été capable de dissimuler ce qui se passait réellement sur le terrain. Les médias de masse ont à nouveau décrit ce conflit comme un "nettoyage ethnique" et un"génocide" et le font encore sans hésitation. Le gouvernement des Etats-Unis lui-même l'a affirmé, bien que les Nations Unies l'aient récusé. En mars 2007, la mission de l'ONU accuse le gouvernement soudanais d'orchestrer et de prendre part à de "grandes violations" au Darfour et appelle à une action internationale de toute urgence pour protéger les civils sur place.
Après des combats très durs en juillet et août 2006, le conseil de sécurité des Nations Unies approuve, le 31 août 2006, la résolution 1706 qui prévoit le déploiement d'une force de 17 300 casques bleus destinée à remplacer la force mal payée et mal équipée de l'Union Africaine, qui compte 7 000 hommes pour maintenir la paix au Soudan. Le Soudan s'oppose fortement à ce projet et affirme que cette force serait considérée comme une troupe d'occupation étrangère. Le jour suivant, l'armée soudanaise lance une offensive de grande ampleur dans la région. Dans le même temps, le conflit devient part intégrante de la plus vaste guerre en Afrique Centrale.